Ultime descendante de la lignée des Alfetta, la 75 apparaît comme la dernière Alfa « à l’ancienne ». Au menu, des moteurs enchanteurs, un comportement parfois délicat sous la pluie (il s’agit d’une propulsion) et une fiabilité disons incertaine, notamment sur les diesels. Mais d’abord, c’est son look bien à elle qui interpelle. Quel postérieur ! Certes, la notion de finesse semble avoir été oubliée, les pare-chocs à soufflets des versions haut de gamme n’arrangeant rien à l’affaire. En tout cas, l’ensemble affiche bien plus de personnalité qu’une Renault 21 contemporaine… Dedans, l’équerre semble là aussi avoir servi abondamment pour dessiner l’ensemble. Mais entre l’ergonomie « originale », le frein à main « aviation », la boîte à gants « tiroir » et l’électricité « fantaisiste », vous ne risquez pas de vous ennuyer. Évidemment, tout n’est pas rose. Outre l’électricité déjà évoquée, l’auto comporte des défauts qu’il faudra lui pardonner : son réservoir de carburant tout petit, son mobilier qui couine, sa commande de boîte pas toujours coopérative…
À sauver d’urgence
Si les diesels ont aujourd’hui disparu des écrans radar (qui s’en plaindrait ?), on trouve encore des modèles essence à prix raisonnables, notamment en 4 cylindres sans turbo. Le double arbre étant communicatif même dans sa définition la plus modeste (1.6