En 5 dates
➜ 1932 : naît à Sains-en-Gohelle, Pas-de-Calais
➜ 1956 : découvre l’œuvre d’Otto Steinert Subjektive Fotografie
➜ 1964 : adhère au club des 30×40 dont il deviendra le vice-président ; entame de grandes séries (Métalopolis, L’Assassinat de Baltard, etc.)
➜ 1970 : premières Rencontres internationales de la photographie d’Arles
➜ 1983-2016 : réalise 19 livres sur la photographie, dont 11 monographies
C’est le moment de découvrir ou redécouvrir l’œuvre de Jean-Claude Gautrand (1932-2019), une personnalité centrale de la photographie française. Peu connu du grand public, ce maître du noir et blanc, fortement marqué par la d’Otto Steinert (1915-1978), fut ami et compagnon de route des figures humanistes majeures Jean Dieuzaide, Robert Doisneau ou Willy Ronis. Ardent défenseur de la, Actes Sud, 1999). C’est donc justice que dans le cadre des Rencontres d’Arles, dont il fut membre du conseil d’administration, une rétrospective lui soit consacrée au musée Réattu à partir du 29 juin. Organisée par Josette Gautrand, son épouse, Brigitte Gautrand, sa fille, et Daniel Rouvier, conservateur en chef et directeur du musée Réattu, elle rassemble près de 300 tirages, dont de nombreux inédits. S’ajoute une trentaine de livres, témoignage de son travail d’auteur et d’historien de la photographie. Un documentaire vidéo de Daniel Mézergues, tourné en 2018, nous fait entendre sa voix passionnée. Parallèlement, Les Douches la Galerie, à Paris, l’expose en juin, avec ses œuvres emblématiques qu’on retrouve dans son tout récent ouvrage, , publié chez Contrejour.