Lorsque l’on veut donner une patte personnelle à ses photographies, la première option est d’agir sur le développement : gérer le contraste, la balance des couleurs, etc. Mais le tirage est également une source – potentiellement infinie – de rendus personnalisés. Comme le développement, il permet de faire coïncider le fond et la forme. Il n’est plus un simple report sur papier de l’image d’origine : son aspect visuel change, mais aussi son toucher, conférant une dimension physique à la photographie. La première décision est le papier. Un des grands apports du tirage numérique est la variété des possibles. Grammages, textures, matériaux, explorez les catalogues des papetiers, vous y trouverez des pépites : les papiers à fort grammage et à bords frangés chez Hahnemühle, les très fins et fibreux Unryu et Murakumo chez Awagami, le perlé Tesuki-Washi chez Ilford Galerie…
Pour élargir le choix, on peut piocher dans les gammes d’art ou détourner tout papier destiné à d’autres usages que l’impression photo. Il faudra alors régler l’image en fonction de ce support insolite, en poussant contraste, noirs, saturation et netteté. Les supports photo sont apprêtés pour empêcher l’encre de pénétrer, tandis que d’autres papiers peuvent se révéler être de vraies éponges !
Après l’impression, il reste de nombreuses interventions possibles : colorer, dessiner, coller, gratter, plier, déchirer… Votre seule limite est l’imagination. Le plus difficile est d’opter pour une manipulation qui ait du sens par rapport à l’image, même si l’expérimentation est suffisamment ludique pour se faire plaisir.
![f082-01.jpg](https://article-imgs.scribdassets.com/cwwfczxq8clz0tf/images/fileTK0NHAOM.jpg)
![f083-01.jpg](https://article-imgs.scribdassets.com/cwwfczxq8clz0tf/images/fileCHTLJCFQ.jpg)
COLORATION
CONCEPT
Votre (arrière-)grand-mère le sait