De Gabriel Attal à Salman Rushdie, le SDLP protège les personnalités les plus exposées. Immersion au cœur de ce corps d’élite de la police
Entraînement commando pour les « bodyguards ». Objectif : déjouer tous les dangers
Une maîtrise impeccable… et sans cesse perfectionnée. Hommes ou femmes, ils ont de 30 à 62 ans. Pas de physique type mais des compétences indispensables : « Ils doivent être forts dans leur tête, équilibrés à tout point de vue, sportifs et autonomes », explique leur directeur, Luc Presson. Ces agents triés sur le volet ne connaissent pas la routine, sauf celle de l’exercice. Deux sessions de tir par semaine, pour pouvoir faire face à toutes les situations, surtout les pires.
Derrière les stores fatigués d’un petit bureau, au sous-sol du ministère de l’Intérieur, une date et un nom sont cerclés de rouge sur un tableau blanc : « Juin. Biden. » Autour de la table voisine, trois hommes évoquent leur prochaine mission, armes de poing à la ceinture. « Et Zelensky ?