Berlin (Allemagne), le 30 mai
Après plusieurs opérations, cet homme marié, père de quatre enfants, a dû se faire à l’idée que ces prochains mois seraient ses derniers. Mais sa famille n’aura peut-être jamais à lui dire adieu, car Michael a méticuleusement saisi ses souvenirs intimes, ses modes d’élocution et ses connaissances générales dans un programme d’intelligence artificielle sophistiqué, le premier du genre. “Cela me permettra de laisser mes souvenirs à ma famille, de pouvoir continuer à leur parler de la vie, de la société et de l’histoire, à parler du monde avec mes enfants et mes petits-enfants, confie-t-il. C’est aussi une manière d’accepter mon sort.” L’idée émerge en mars dernier, lorsque Robert LoCascio,
