DANS MON BAR
Aujourd’hui, cinq pays se partagent le quasi-monopole de la production de whisky : l’Écosse, l’Irlande, les États-Unis, le Canada et le Japon ; même si certains outsiders, à l’instar de la France, ont su se tailler une place sur ce marché ultra-concurrentiel.
L’art de la distillation, mis au point par des alchimistes arabes, se serait diffusé dès le XII siècle en Irlande et en Écosse. Pour autant, le spiritueux n’avait alors rien à voir avec celui que nous connaissons aujourd’hui. Plutôt rustique, il était consommé essentiellement par les hommes jusqu’à leur dernier souffle. Il faudra attendre la fin du siècle pour que la production à usage privé bascule vers une diffusion plus commerciale grâce à l’amélioration des techniques agricoles et, surtout, au développement des axes de communication. Le nombre de distilleries explose alors, notamment en Écosse et en Irlande. Encouragé par l’immigration de nombreux Britanniques, le whisky gagne les jeunes États-Unis (où la première trace de distillation à partir de maïs remonte au XVII siècle) puis, au début du XX siècle, le Japon. Dès 1923,Yamazaki élabore un whisky dans les plus pures règles de l’art écossais.