Le Journal du dimanche

Pascal Praud Aya Nakamura aux JO, et alors ?

Je ne connaissais pas Aya Nakamura. J’ignorais qu’elle était la chanteuse francophone la plus écoutée au monde. Je ne connaissais pas sa musique ni ses chansons, mélange d’afro-zouk et de R’n’B, m’ont expliqué les spécialistes.

J’ai écouté quelques titres, notamment Djadja, tube mondial sorti en 2018 dont le clip a dépassé le milliard de vues. Djadja raconte l’histoire d’une femme qu’on devine jeune qui a passé une nuit avec un homme qu’on imagine vieux. Le monsieur indélicat crie sur tous les toits sa bonne fortune. La femme déplore sa vantardise. Je vous résume Djadja en français de tous les jours.

Chez Aya Nakamura, ça donne : […] […] J’ai demandé la signification explique qu’il s’agit d’une levrette. Au risque de surprendre ceux qui imaginent que je suis entre Charles Martel et Charles Maurras et de désespérer ceux qui regrettent que je ne le sois pas, j’ai trouvé la mélodie de réussie, les paroles malignes et le texte drôle. Je n’ai perçu aucune vulgarité dans ni dans les autres chansons que j’ai écoutées. Les paroliers (ils sont quatre) s’amusent. Ils jouent avec la situation : comme avec les mots : Tchouffer rime avec flipper.

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