L’héritage surréaliste ? Pléthorique. Il y a d’abord ceux qui le revendiquent sans fard, tel le groupe d’humoristes des Monty Python ou le cinéaste français Quentin Dupieux, dont le est une révérence au mouvement. Il y a ceux, certainement les plus nombreux, qui s’approprient l’héritage sans le revendiquer. Les poètes américains, ceux de la Beat Génération notamment. (1956), le long cri d’amour et de détresse d’Alan Ginsberg doit beaucoup à l’émission radiophonique des poèmes scandés d’Antonin Artaud (1947) qu’il écouta par hasard sur une cassette. La technique du de William Burroughs s’inspire manifestement des cadavres exquis et autres jeux textuels inventés par Breton. Lequel conseillait, dès son de 1924, d’appeler poème de titres ou fragments de journaux à la manière des papiers collés de Braque et de Picasso. Il y a enfin ceux qui se défendent contre l’évidence d’avoir été influencés, comme le situationniste Guy Debord pour qui les surréalistes Entre autres amusements, Breton et Aragon furent les premiers à préconiser la marche au hasard des rues, jeu que les situationnistes reprendront à leur compte sous le titre ronflant d’. Plus près de nous, observons que certains poètes sont sans doute leurs plus fidèles héritiers. Christian Prigent, par exemple, aux textes aussi désopilants que provocateurs ? Ah non ! Pour le très grand connaisseur du mouvement qu’est Prigent, le surréalisme n’aurait été que On dirait du Breton, non ?
QUI SONT LES HÉRITIERS ?
Mar 21, 2024
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