Qu’est-ce qu’un viol ? Qu’est-ce que le consentement ? Questions simples, dont les réponses pourraient paraître évidentes, mais qui s’avèrent de véritables casse-tête pour les policiers de la brigade Violences qui recueillent presque chaque jour des plaintes de femmes victimes de Giulia Foïs (2)), mais il n’en demeure pas moins souvent un océan d’incompréhension de la part des hommes accusés de viol ou d’agression. En six chapitres défilent ici plusieurs profils de prédateurs, du vrai sadique à l’étudiant bourré, en passant par le mari bourrin et le violeur en série. Ce qui fait lâcher à notre binôme d’héroïnes (l’enquêtrice et une étudiante en sociologie) quelques sentences bien épicées : ; Traiter d’un sujet grave n’empêche pas au livre de déployer un humour truculent, de se payer la tête de ses personnages. L’un a des un autre semble sorti de son Disons-le, les hommes, policiers, avocats et juges compris ne sortent pas grandis de cette intrigue policière. Mais leurs homologues femmes sont loin d’être tendres non plus, et c’est avec jubilation que l’on voit étriller pas mal de clichés sur une prétendue sensibilité féminine…
