L’année dernière a été celle du retournement pour le marché immobilier. Après deux décennies d’euphorie, le volume des transactions s’est effondré. En 2023, 850 000 ventes ont été conclues, contre 1,1 million en 2022. Une large part de cette baisse s’explique par la disparition des investisseurs. « Depuis la mi-2022, ils se sont tous éclipsés, surtout dans les grandes agglomérations qui concentraient les demandes autrefois », soupire Julien Karakoc, directeur des agences Rive Ouest à Paris et en proche couronne.
Pourtant, l’immobilier conserve ses atouts : c’est le seul actif dans lequel il est possible d’investir avec une mise de départ limitée grâce au crédit ; il rapporte des revenus complémentaires et, sur le long