Mettre en parallèle la langue maternelle et la langue cible est une pratique bien connue des enseignants. Ils y ont recours là où se manifestent des fautes persistantes des élèves, celles que l’on appelle « interférences » de la langue maternelle ou même d’une langue étrangère déjà apprise.
Cependant, les enseignants éprouvent une certaine gêne à avouer cette pratique qui reste presque clandestine, faute de validation des spécialistes en la matière. Bien que plusieurs linguistes se soient penchés sur la contrastivité dans l’apprentissage des langues (Robert Lado aux États-Unis, Francis Debyser et Bernard Lamy en France…), les méthodes structuro-globales audio-visuelles (SGAV) ont rayé de la carte toute présence de la langue maternelle dans la salle de classe.
Des contrastives déclinées en plusieurs langues
Nous avons créé des grammaires contrastives pour