« LE FRANÇAIS S’ENRICHIT PAR SES LOCUTEURS »
Vous divisez votre livre en deux parties: la « carte » et le « territoire ». Qu’entendezvous par ces deux notions appliquées à la langue?
La carte et le territoire, c’est un clin d’oeil à Houellebecq, dont j’aime l’oeuvre même si je ne partage pas sa vision du monde. Dans ce départage, la carte représente les manuels de grammaire, les ouvrages de référence, la manière dont on apprend la langue. Et le territoire, la langue telle qu’elle est réellement utilisée. J’ai utilisé cette métaphore pour bien montrer la distinction entre les deux, car si en théorie la carte est censée correspondre au territoire ce n’est absolument pas le cas pour le français. Comme pour les premières cartes géographiques, on a reconstruit une carte à partir de ce qu’on imaginait être le territoire.
Quelles sont les conséquences de ce décalage?
L’échec scolaire en premier
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