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Un pourcentage d’alcool dans le vin qui augmente, une acidité qui diminue: les effets du changement climatique – hausse des températures et contrainte hydrique – se font ressentir jusque dans le verre. Le risque est d’aller vers des vins plus lourds, qui manquent de finesse et de fraîcheur. Si cela est rédhibitoire pour des blancs ou des rosés, cela ne sera pas non plus du goût des consommateurs pour des rouges. Au niveau des arômes, on va retrouver, avec un raisin à un stade de maturité plus avancée, , décrit Philippe Darriet, professeur d’œnologie à l’université de Bordeaux et directeur de l’Institut des sciences de la vigne et du poursuit celui qui a cosigné avec Alexandre Pons, œnologue pour le groupe Œneo et l’ISVV Un phénomène qui pourra toutefois être contré, selon le chercheur, . À l’inverse, selon les variétés, certains raisins, dans la Vallée de la Loire ou le Bordelais, tirent bénéfice de ces hausses de températures ou du stress hydrique, et révèlent , estime le chercheur.