À 151 voix contre 114, la résolution proposée par les Républicains – votée par les députés d’Horizons et du Rassemblement national – réclamant la dénonciation de l’accord franco-algérien a été rejetée jeudi par l’Assemblée nationale. La veille, Emmanuel Macron s’était agacé de la proposition ; le lendemain, Élisabeth Borne évoquait une possible renégociation dans les colonnes du Sans aucun calendrier. Ce qui est certain, c’est que le sujet ne sera pas abordé dans la loi discutée demain dans l’Hémicycle. Rien d’étonnant : le projet de loi visant à déposé enl’immigration sans s’attarder sur cet accord franco-algérien relève du vœu pieux : en 2021, l’Insee dénombrait 887 100 ressortissants algériens sur le sol français, soit la communauté étrangère la plus importante du pays. Mais la raison échappe aux députés : l’accord signé entre la France et l’Algérie le 27 décembre 1968 relève du droit international et bénéficie donc d’une autorité supérieure à la loi française. Dans son étude pour la Fondapol consacrée au sujet et publiée en mai dernier, l’ancien ambassadeur de France en Algérie, Xavier Driencourt, résume ainsi la situation :
Le grand absent algérien
Dec 10, 2023
3 minutes
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