Drôles de réflexions, drôles de réflexes qui interpellent les intéressé·es eux-mêmes. L’autre jour, Virginie* discutait dans le métro : « Je me suis surprise en train de penser que je devais arrêter de clamer dans l’espace public que j’étais prof. » Un de ses anciens élèves, poreux à l’idéologie islamiste, lui est aussi revenu récemment en mémoire : « Il affichait sa désapprobation pour certains des contenus et montrait des signes de radicalisation… » Stéphanie*, elle, se retourne pour regarder derrière quand elle sort du collège et se félicite d’avoir fait le choix de ne pas habiter dans la ville où elle enseigne : « À l’origine, il s’agissait juste de séparer vie privée et vie professionnelle, Sophie* ne ressent pas de la peur mais des pensées fugaces – et parfois étranges – ont surgi après l’attentat à Arras : ;
Ce qui fait tenir les profs
Dec 06, 2023
5 minutes
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