On l’a connu jeune homme maladroit, présentant un premier album pop à souhait qui allait devenir un manifeste des années 2000. Vendu à plus de 5 millions d’exemplaires dans le monde (dont 1,4 million en France), le « Life in Cartoon Motion » de Mika aurait pu n’être qu’un phénomène éphémère. Mais le Libano-Américain n’a jamais cessé de continuer à inventer des chansons, des spectacles, des vêtements. Et de s’attacher les faveurs du public via le jury de « The Voice », où il affiche une verve et une fougue communicatives. Mais, toujours, Mika revient à l’essentiel : la musique, qui lui a sauvé la vie, enfant, qui lui a permis de raconter ses tourments, ses joies et ses peines. Avec « Que ta tête fleurisse toujours », son premier album en français, il creuse un sillon introspectif d’une sincérité désarmante, et chante l’amour sur des mélodies magiques. On retrouve l’homme de 40 ans aux Studios Saint-Germain, l’antre parisien où il a en partie enregistré ce nouveau chapitre d’une carrière qu’on adore voir grandir.
Ça fait des années que je voulais me donner la possibilité de m’exprimer dans cette langue. Ce qui voulait dire abandonner mes réflexes d’auteur en anglais et trouver une autre manière d’écrire. J’ai dû aussi faire confiance