première vue, rien n’a vraiment changé dans les locaux de l’association Olami, au rez-de-chaussée d’une ancienne boulangerie de Saint-Mandé, dans le Val-de-Marne. Un vieux piano est toujours à disposition de ceux qui souhaiteraient prendre des cours, des sessions de boxe continuent d’être organisées dans le sous-sol, et Itshak Parsy vient de donner, comme chaque mercredi soir, son cours de judaïsme à une dizaine d’élèves. Mais depuis le 7 octobre, les membres de cette association juive ont pris de nouvelles habitudes. La grande porte vitrée qui donne sur la rue, d’ordinaire toujours ouverte, est désormais fermée à clé, les rideaux sont tirés. La sonnette a été changée pour un interphone avec vidéosurveillance, trois autres caméras ont été installées pour filmer en permanence les différentes salles du local. Dans toutes les pièces, des bombes lacrymogènes ont également été déposées sur les étagères. « On prend toutes les précautions possibles », souffle Itshak Parsy. Depuis les attaques terroristes perpétrées par le Hamas en Israël et l’essor
Quand les juifs se cachent
Nov 16, 2023
6 minutes
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