Nous l’avons tant aimé, tant admiré. Il est apparu en courant sur la morne plaine du football français des années 1970 – clubs inexistants en Coupes d’Europe, équipe nationale invariablement éliminée au stade des qualifications de toute compétition. Puis ce fut l’épopée des Verts de Saint-Étienne et les Bleus brillèrent de nouveau sous la houlette de Michel Platini. Il s’appelait Dominique Rocheteau, fusion du footballeur vedette et de la rock star. Il nous ressemblait — quand avant lui les footballeurs ressemblaient à nos pères. Il parlait de musique, de littérature et de politique. Il en parle toujours un demi-siècle plus tard, sorti des écrans, descendu des posters punaisés dans nos chambres d’adolescent. Et nous l’aimons toujours. Et nous l’admirons encore.
Vous évoquez les plus beaux moments de votre vie : ceux passés à regarder jouer votre père au football lors