Pour remplacer ses locomotives T18 (voir encadré page suivante) sur les trains omnibus autour des grandes agglomérations et sur les dessertes locales marchandises-voyageurs, l'administration des chemins de fer de l'Alsace-Lorraine (AL) décide, non pas de concevoir une nouvelle locomotive adaptée aux particularismes alsaciens, mais de choisir un modèle directement dérivé des plus puissantes locomotives tender françaises en service: les 242 AT 1 à 120 du PLM. Cette décision, peu appréciée en local, est ressentie comme résultant du centralisme parisien, ce réseau étant placé – comme celui de l'Etat – sous l'autorité de tutelle du ministère des transports et ne disposant pas la même autonomie que les autres compagnies.
30 locomotives T20 sont commandées et construites en 1929-30. Si les 8601 à 8620 sont fabriquées par la société Batignolles-Châtillon à Nantes, comme pour une partie des 242 AT PLM, les dix dernières locomotives de la série 8621 à 8630 le