Je ne connais pas Catherine Deneuve. Je ne lui ai jamais parlé. On me dit qu’elle voussoie ses amis. J’imagine qu’elle est aussi gaie à la ville qu’à l’écran. Je l’ai vue parfois tard le soir à la terrasse d’un restaurant où j’ai mes habitudes. Elle fumait des cigarettes fines. Je n’ai pas osé l’aborder. Il paraît qu’elle dînait jadis chaque dimanche soir avec une amie chez L’Ami Louis, un restaurant du Marais où la côte de bœuf pèse deux kilos dans l’assiette, les frites forment une montagne et les vins sont millésimés.
Elle ne viendra sans doute jamais sur le plateau de L’Heure des Pros. Je le regrette. C’est dommage. Je lui aurais montré quelques scènes de ses (1968) d’Alain Cavalier, (1977) de Dino Risi, (1988) de François Dupeyron sont au purgatoire de sa filmographie. Ces longs-métrages méritent mieux.