Envoyé spécialMarseille (Bouches-du-Rhône)
Une femme âgée vient de faire irruption dans la minuscule pièce du centre social Château Saint-Loup à Saint-Thys, situé à quelques mètres des lieux du drame. Une bibliothèque et sa petite cinquantaine de livres jeunesse, une table, une cafetière : l’équipement de ce CCO (centre de culture ouvrière) est minimaliste. Il est à peine 10 heures et déjà les habitants du quartier s’y pressent pour apporter leur soutien à la famille de Socayna, l’une des dernières victimes du narcobanditisme marseillais, touchée par une balle perdue dans son appartement. Un mot, une attention, un signe de reconnaissance : ils sont accueillis les uns après les autres par des travailleurs sociaux légèrement dépassés par les événements., précise l’un d’eux, Pourtant, une fois