Dans la langue de Skakespeare, on appelle ça le “free flow” (flux libre). Sur ces autoroutes d’un nouveau genre, plus de stations de péage :
on paie son trajet simplement (ou presque), en passant sous un portique. Selon ses promoteurs, cette formule ne cumule que des avantages. Plus de bouchons, une pollution moindre grâce à l’absence des séances de freinage-redémarrage, plus besoin, comme c’est le cas avec le badge de télépéage, de rouler à 30 km/h maxi, moins de surfaces bitumées… Certains pays, tels que la Norvège et le Portugal, sont d’ailleurs conquis depuis longtemps. Dans l’Hexagone, la première apparition de ce système remonte à 2019, à la sortie 38 (échangeur Boulay-Moselle) de l’A4. Depuis novembre dernier, la partie payante de la RCEA (A79) utilise également le free flow. Dans les deux cas, le système