Qu’il semble loin le temps où le marché français tournait autour de 2 millions de voitures neuves livrées chaque année… Depuis 2020, il végète entre 1,5 et 1,7 million d’unités, oscillant entre performances honnêtes et (très) mauvaises. Depuis début 2023, toutefois, les voyants semblent revenir au vert. Ainsi, sur les sept premiers mois de l’année, le nombre d’immatriculations a gonflé de 16%. Certes, la possibilité de repasser la barre des 2 millions d’ici à décembre paraît illusoire, mais ces chiffres honorables réchauffent le cœur d’un secteur qui, ces derniers temps, accumulait les difficultés.
Des usines à bloc
Si les mauvais résultats de 2020 s’expliquent surtout par les 111 jours de confinement strict, ceux des deux dernières années ont été principalement la conséquence d’un manque d’approvisionnement en matières premières et semi-conducteurs. Depuis le début du printemps, ces défauts sont (quasiment)