1 EN QUOI CONSISTE LE DON DU VIVANT ?
En France, la loi et plus particulièrement l’article L1231-1 du Code de la santé publique autorise, sous certaines conditions, le don vivant d’un organe à un proche pour lequel il représente « un intérêt thérapeutique direct ». À date, différents dons sont possibles : un don de cellules souches de moelle osseuse (cas d’une greffe à partir d’organes dits régénératifs), ou une greffe d’organes arégénératifs comme le rein ou un lobe du foie. Selon l’Agence de la biomédecine, en 2022, 533 greffes à partir d’un don vivant ont été réalisées, soit environ une transplantation sur dix. Parmi elles, 511 étaient des greffes rénales. Ces dons s’adressent donc en très grande majorité à des personnes en situation d’insuffisance rénale grave. Les dons de lobe de foie, quant à eux, sont beaucoup plus rares explique le Dr Benoît Averland, médecin en charge des prélèvements et greffes à l’Agence de la biomédecine.