l a beau être comme le décrit le Pr Philippe Clavert, professeur d’anatomie, le don de corps à la science est un sujet souvent difficile à évoquer avec ses proches. D’abord, car aborder le sujet de la mort et de ce qui nous attend au-delà n’est jamais aisé. Ensuite, car depuis 2019 et les révélations de l’hebdomadaire « L’Express » sur le Centre du don du corps (CDC) de l’université Paris-Descartes, condamné depuis par la justice pour atteinte à l’intégrité d’un cadavre, le doute sur la préservation de la dignité des donneurs reste dans bon nombre d’esprits. Pour prévenir un nouveau scandale et limiter les dérives liées à la conservation et l’usage
