Méfiez-vous des aliments et compléments alimentaires « miracles » ! Curcuma, cartilage de requin, huile de poisson ou harpagophytum n’ont pas démontré scientifiquement leur efficacité. Alors prudence et, si vous prenez l’un de ces produits, parlez-en à votre médecin, car certains peuvent entraîner des effets secondaires et être incompatibles avec certains médicaments prescrits.
Des traitements locaux
Si les douleurs sont récurrentes, le rhumatologue pourra vous prescrire un gel anti-inflammatoire à appliquer deux fois par jour sur l’articulation douloureuse (doigts, genoux…). En cas de poussée inflammatoire et, en l’absence de contre-indications, il privilégiera des anti-inflammatoires non stéroïdiens (ibuprofène, kétoprofène, diclofénac, naproxène, célécoxib, etc.) par voie générale, à la souligne le Dr Benoît Augé, rhumatologue. Quant aux médicaments antiarthrosiques d’action lente (chondroïtine sulfate, glucosamine, insaponifiable de soja et d’avocat), Pour certaines articulations (comme le pouce ou les cervicales), le port d’une orthèse pendant la nuit peut soulager. Si cela ne suffit pas, le médecin pourra vous proposer une infiltration sous guidage radiologique ou échographique, à son cabinet. Il a le choix entre deux produits : la cortisone à action retard et l’acide hyaluronique, un gel lubrifiant. précise le Dr Augé. Inconvénient de l’acide hyaluronique dans cette indication : l’injection n’est pas prise en charge par la Sécurité sociale et il faut compter entre 100 et 300 euros environ. Plus récente, l’injection de facteurs de croissance plaquettaire PRP (plasma reconstitué) représente une alternative prometteuse, mais l’efficacité et la place des PRP restent à définir, en fonction des résultats d’essais plus complets.