Deux jours après la fête nationale, dans l’État du Pendjab, des églises incendiées, des fidèles pourchassés, leurs maisons pillées
Dans un pays où l’islam est roi, ils ont perdu foi en la police
C’est bien en évidence que les policiers montent la garde. Tout le contraire de ce qui s’est passé le jour J. « Ils sont arrivés près de deux heures après le début des violences, assure un responsable anglican. Et ils se sont contentés de regarder, sans intervenir. » Malgré les démentis des forces de l’ordre, les témoignages concordent. Les vidéos de l’événement sont devenues virales sur les réseaux sociaux, parmi les chrétiens, bien sûr, mais aussi chez beaucoup de musulmans, choqués. Sous le feu des critiques, les autorités ont dépêché des milliers d’effectifs supplémentaires. Seuls 125 émeutiers ont été arrêtés. Ils s’étaient bêtement filmés au cœur de l’action. À visage découvert.
Par peur de déranger, les cloches ne sonnent plus, mais les églises se remplissent chaque dimanche
Face à la misère, ils se raccrochent à la croix. Catholiques, anglicans ou évangéliques, tous partagent une