Cela faisait cinq ans qu’il n’avait pas eu lieu. Créé en 1972, le Comité interministériel chargé de la sécurité routière (CISR) définit la politique du gouvernement en la matière. Son objectif principal : diminuer la mortalité routière. Et son dernier bilan n’est pas fameux. Depuis le précédent CISR de 2018, la situation ne s’est pas améliorée : on compte 3 267 morts sur les routes en 2022, soit 19... de plus (!) qu’il y a quatre ans. Surtout, le nombre de blessés graves a augmenté de 38 % pour les cyclistes et autres utilisateurs d’engins individuels, comme les trottinettes électriques. Au-delà des chiffres, des accidents très médiatisés liés à l’usage de stupéfiants et d’alcool, tel celui de Pierre Palmade, ont profondément marqué l’opinion publique. Le gouvernement a donc décidé de durcir le ton, sans oublier de glisser quelques bonnes nouvelles.
Alcool et drogue au volant plus sévèrement punis
Désormais, en cas d’alcoolémie ou de dépistage