Si la légion était imbattable au combat, les Romains n’étaient pas des as du renseignement, explique l’historienne Rose Mary Sheldon, professeure au Virginia Military Institute, l’école militaire basée à Lexington (Virginie). Ce qui n’a pas empêché l’utilisation d’agents et la mise en place d’opérations spéciales, mais à un niveau très limité. Entretien avec celle qui a publié plusieurs ouvrages sur le renseignement dans l’Antiquité, dont Renseignement et espionnage dans la Rome antique (Les Belles Lettres, 2009).
Quelle place tenait le renseignement dans la réussite des opérations militaires