Les CFD conçoivent l'autorail type 1945 série 900 spécifiquement pour desservir des lignes affermées
Les premières années d'exploitation des autorails Billard révèlent qu'ils sont bien adaptés pour assurer les trafics des réseaux secondaires à voie métrique (voir Ferrovissime n° 111) comme à voie normale (voir Ferrovissime n°121). Grâce à un centre de gravité placé très bas, une masse limitée, une suspension souple et à une motorisation adaptée, ils sont peu agressifs envers la voie et offrent un niveau de confort très correct sur ce type de réseaux. Leur coût d'exploitation reste compétitif par rapport aux autocars, car ils permettent de rouler plus vite (l'état des routes reste alors sommaire en campagne) et donc d'assurer plus de rotations dans une même journée qu'une desserte routière. Ils sont aussi bien adaptés aux fluctuations de la fréquentation en accueillant des voyageurs debout sur la plateforme (ce qui n'est pas en théorie autorisé pour les cars) ou en tractant une remorque.
Cette fructueuse collaboration entre la compagnie des Chemins de Fer Départementaux et le constructeur Billard est une nouvelle fois mise à profit à la Libération, lorsque le bureau d'étude des CFD conçoit un petit autorail économique à deux essieux dans des