a haute administration, comme le monde politique, semble rester impassible face aux appels appuyés des fédé rations professionnelles, qui agitent le coût social de la crise du logement. « Il n’y a plus un radis », clame-t-on à Bercy. L’immobilier est un « paradis pour les investisseurs », a dit Emmanuel Macron. Il paraissait donc assez évident que l’immobilier allait être mis à contribution dans la réduction des déficits publics. C’est ce qui a été annoncé lors du Conseil national de la refondation pour le logement, au grand désarroi des professionnels de la pierre. Ce choix politique, qui semble assumé, n’est pas illégitime. Mais il est intenable sans soulager le secteur là où ça fait mal. La norme. Celle qui pèse, celle qui ralentit, celle qui coûte. Comme tant d’autres domaines de la vie publique, mais de manière exacerbée, l’immobilier subit une avalanche normative au point
Le logement, victime des « technos »
Jun 15, 2023
5 minutes
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