out a commencé par une maigre fissure, courant discrètement sur une façade de la maison de famille de Régine*, en Côte-d’Or. En cette fin d’année 2021, le dommage est si infime que cette quadragénaire pense d’abord à une « fissure esthétique », simple marque du temps sur ce bâtiment construit en 1870. Les semaines passent, le mois de mai 2022 est le plus chaud du xxie siècle, celui de juillet, le plus sec depuis 1959. A la fin de cet été caniculaire, Régine retrouve pour quelques jours son cocon familial. La simple fêlure est devenue « une plaie béante », qui s’ouvre des deux côtés de l’édifice. Très vite, la Dijonnaise réagit, contacte un expert indépendant qui remarque d’autres cassures, et réclame une étude de sol. Le verdict tombe quelques semaines plus tard: comme 10,4 millions
Les sinistrés de la sécheresse
Jun 15, 2023
5 minutes
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