À la veille des états généraux des Républicains, le député des Alpes-Maritimes réussit, mieux que tous les autres, à faire entendre sa voix
« Je suis un opposant sans concession, mais je n’ai pas de griefs personnels ni d’animosité envers Emmanuel Macron »
’accueil au restaurant La Petite Maison est des plus chaleureux. En ce vendredi soir de juin, la terrasse du plus célèbre des établissements niçois est bondée. Nicole, sa patronne, qui sait qu’il faut ménager le très influent député des Alpes-Maritimes, le reçoit comme un prince. Tous les politiques défilent ici depuis des années, dans le sillage de Nicolas Sarkozy, qui en a fait son restaurant préféré. Bingo, collé à la table d’Éric Ciotti se trouve le garde des Sceaux, un habitué des lieux, qui possède une demeure à Nice. Teint hâlé et ton volontiers moqueur, Éric Dupond-Moretti harangue son voisin sur la charge des élus de droite contre l’immigration après le drame d’Annecy, qu’il juge hâtive et déplacée. Si Olivier Marleix, chef de file des députés les Républicains (LR), a dégainé immédiatement un Tweet pour dénoncer