![f010-01](https://article-imgs.scribdassets.com/87qdo4kidcaf79ru/images/fileEH3VWJ16.jpg)
Novembre 2021. Au lendemain du premier débat télévisé de la primaire de la droite, les textos de félicitations crépitent sur le portable d’Éric Ciotti. Le petit Poucet de la compétition a brillé face aux poids lourds de son camp, Xavier Bertrand, Valérie Pécresse et Michel Barnier. En voiture avec sa garde rapprochée, le député Les Républicains (LR) des Alpes-Maritimes se tourne vers Stéphane Le Rudulier, sénateur LR : « Il ne manquerait plus qu’on gagne! » Et éclate de rire.
Il y a un an, Éric Ciotti avait réussi un hold-up. Le week-end prochain, il espère partir avec le coffre en s’emparant de la présidence des Républicains. Une révolution personnelle pour cet éternel numéro deux de 57 ans, abonné au rôle de porte-flingue, que personne n’imaginait en leader. Pas même lui. avait-il expliqué, rassurant, à l’ex-ministre Brice Hortefeux en lui annonçant sa candidature à la primaire de 2021. Il espérait simplement y gagner de l’influence. Le pari a dépassé ses espérances : en tête au premier tour, il s’incline au second face à Valérie Pécresse, mais pèse désormais 40 % des voix des militants. Dans les décombres