Touchés, coulés ? Leurs devantures opaques et leurs hordes de deux-roues avaient proliféré dans les centres-villes au gré des confinements provoqués par la pandémie de Covid, surtout à Paris – avec 72 % des magasins de l’Hexagone dans ses murs*. Mais deux ans à peine après leur irruption, les dark stores se retrouvent en pleine tempête. Économique d’abord : de la douzaine de startup initialement engagées dans la course à la livraison en moins de quinze minutes, il ne reste aujourd’hui que deux g roupes ayant avalé tous les autres, Flink et Getir. Et la filiale française de ce dernier vient tout juste d’être placée explique Laetitia Dablanc, directrice de la chaire Logistics City à l’université Gustave-Eiffel. Seulement, après deux ans, les fonds de capital-risque se sont asséchés, et les commandes sur l’application raréfiées. souligne Sofiane Saidani, délégué syndical CGT chez Getir. Représentant le quart des livraisons alimentaires à domicile courant 2022 dans la capitale, le « quick commerce » se serait depuis fortement contracté ; à peine 8 % des ventes de la livraison à domicile, selon l’institut NielsenIQ.
Bataille judiciaire autour des dark stores
May 07, 2023
4 minutes
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