Lorsque l’on m’a proposé de partir expérimenter un jeûne strict de 10 jours, je n’ai pas sauté au plafond. Loin de là. D’un, en plus de penser que j’allais mourir de faim, je n’étais pas sûre que ce soit très bon pour l’organisme. Après tout, on doit s’alimenter pour fonctionner. De deux, certaines polémiques récentes (avec des accidents parfois mortels) ont remis en cause, non pas la pratique, mais la façon dont elle est encadrée…
Si j’ai accepté, c’est d’abord parce que les vertus bien documentées du jeûne sont plutôt séduisantes. D’un point de vue physiologique, une cure de jeûne thérapeutique (avec bouillons, eau et tisane) déleste le corps de tout ce qui l’encombre, de ses kilos superflus bien sûr, mais aussi de ses toxines et de ses cellules endommagées. Il permet de mettre les organes au repos (notamment ceux qui ne le sont jamais comme les organes de digestion et d’élimination), de rééquilibrer le microbiote et de régénérer tous les tissus. Jeûner ralentirait même le vieillissement de l’organisme dans sa globalité. Mais le jeûne aurait également un impact sur le mental. Il permet apparemment