Heureusement pour nous, consommateurs, la loi prévoit que les fabricants communiquent un certain nombre d’informations sur leurs produits. Ainsi, tout produit vendu emballé doit comporter une étiquette qui mentionne son poids net, sa date limite de consommation ou d’utilisation optimale, sa liste d’ingrédients (voir encadré p. 17), ses valeurs nutritionnelles, les allergènes s’il y en a et les conditions de conservation et d’utilisation s’il y alieu. La loi prévoit même une taille minimale de police, afin que l’information ne soit pas illisible. Les allégations nutritionnelles et de santé, type « riche en vitamine C » ou « renforce les défenses naturelles », sont également encadrées. Toute cette réglementation nous protège des mauvaises recettes et des fausses promesses. Toutefois, depuis 2020, l’étiquette n’est plus une valeur sûre. La raison : des dérogations aux règles d’étiquetage ont été accordées pour faire face aux différentes crises (épidémie de Covid-19, guerre en Ukraine, grippe aviaire) qui ont perturbé la disponibilité de certaines denrées. Le but étant que les fabricants puissent continuer à produire, et les consommateurs à s’approvisionner. Si
L’ART DE CHANGER LES COMPOSITIONS…mais pas les étiquettes
Mar 15, 2023
6 minutes
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