Il est désormais bien connu que l’excès de produits ultra transformés est mauvais pour la santé, que les aliments qui viennent de loin ont un fort impact carbone, que certaines pratiques agricoles (pesticides et engrais chimiques) polluent nos eaux et nos sols, que des producteurs (surtout dans le Sud) sont très mal payés… Alors, évidemment, quand on fait nos courses, c’est un peu le casse-tête. Pour répondre aux nombreuses interrogations des consommateurs, les marques et distributeurs multiplient les labels alimentaires rassurants. Il en existe plus de soixante aujourd’hui, et il continue de s’en créer régulièrement. Si bien que si 66 %des consommateurs sont attentifs aux labels, 53 %seulement leur font confiance (étude Quantitude/LSA 2020). Pourtant, à côté des certifications privées peu engageantes, il existe des démarches sérieuses et transparentes. « Le fait qu’il y ait un cahier des charges accessible et des contrôles par des organismes indépendants est plutôt bon signe », indique Julien Lucy, membre de l’association Bio Consom’Acteurs qui a lancé en 2019 le guide « La Boussole des Labels », pour aider les consommateurs à y voir plus clair. Voici quelques pistes pour distinguer le bon grain de l’ivraie.
NOTRE EXPERT
• Julien Lucy,