L'histoire vigneronne de la famille Ribes débute lors de son retour d'Algérie, lorsqu'elle rachète une propriété du Frontonnais en 1974 et adhère à la coopérative. Pas de vinifications, donc, jusqu'à la reprise par les deux fils, Jean-Luc tout d'abord, puis Frédéric. L'un s'investit à fond dans la vigne, l'autre règne sur le chai. Cathy, l'épouse de Frédéric, tient le commerce, une véritable PME familiale. Diplômé d'oenologie, Frédéric apporte sa rigueur et son enthousiasme, il s'implique dans l'appellation et en devient président. Farouche défenseur de la négrette, il crée, avec la Sicarex, un conservatoire de la diversité génétique de ce cépage, une mine d'or pour l'avenir climatique. Ce qui ne l'empêche pas d'explorer des assemblages améliorateurs, parfois provocateurs. Il participe au “Collectif Négrette” qui rassemble une dizaine de vignerons bio ou HVE pour des échanges techniques et la recherche des meilleures parcelles. Un club de qualité en quelque sorte.
LE BOUYSSELET, UNE EXCITANTE DÉCOUVERTE
Mais c'est le bouysselet qui sera la plus excitante découverte. Une redécouverte plutôt, ce cépage oublié faisait autrefois partie de l'encépagement local, Diane Cauvin