our interpeler le visiteur, le mettre face à ses ancêtres et lui rappeler qu’ils étaient comme nous, l’exposition s’ouvre sur la représentation humaine dans l’art mobilier. précise Patrick Paillet, préhistorien, maître de conférences au Muséum national d’histoire naturelle et co-commissaire scientifique de l’exposition. Les représentations féminines ont elles un espace consacré, car elles constituent 80 % du corpus humain! Elles sont tantôt opulentes – la fameuse « Vénus » de Lespugue, statuette en ivoire de mammouth de 28 000 ans, siégeant en majesté – tantôt schématiques, mais toujours idéalisées. L’exposition est en fait structurée en deux grandes parties, la première dédiée à l’art mobilier, celui explique le préhistorien. Bestiaire qui nous situe d’emblée dans le registre du récit, du mythe…
