Rolling Stone France

À S’EN MORDRE LES DOIGTS…

1 The Beatles

Decca refuse de signer ceux qui deviendront les “Fab Four” !

1962 LA DÉCISION DU LABEL de faire l’impasse sur les Beatles après une audition a fait l’objet de tant de théories et d’analyses qu’il est devenu difficile de séparer le mythe de la réalité. Brian Epstein prétendra s’être entendu dire par le patron de Decca, Dick Rowe, que “les groupes à guitare sont de l’histoire ancienne”, mais Rowe répétera que ce n’était là que pure invention de celui qui était déjà le manager du groupe. Ce que l’on sait avec certitude, c’est que les Beatles ont gravé sur bande quinze chansons le 1er janvier 1962 et que Decca a rejeté le quatuor balbutiant, signant à la place… Brian Poole and The Tremeloes. Une “cagade” qui coûtera à Decca des millions de livres et plus sûrement encore quelques jolies heures d’insomnie à Rowe et à tout le board du label, malgré la signature (de rattrapage?) des Rolling Stones, dix-sept mois plus tard…

2 Les Rolling Stones

confient la sécurité de leur festival aux Hells Angels

1969 ON PEUT RÉSOLUMENT parler d’une accumulation d’erreurs de la part des Stones dans leur volonté de conclure leur tournée américaine 1969 par un immense concert “à la Woodstock” en Californie. Cela commence par essayer de l’organiser au Golden Gate Park de San Francisco, mais le manque de temps et de main-d’œuvre adéquate les amène à opter, à la dernière minute, pour le circuit d’Altamont. Des approximations qui se poursuivent avec des WC en sous-nombre et de la nourriture insuffisante, ainsi que la construction d’une scène trop basse (moins d’un mètre du sol), avant le… clou du spectacle: faire appel aux Hells Angels pour assurer la sécurité. Malgré les récriminations du Grateful Dead et de Jefferson Airplane, deux des autres groupes à l’affiche, les Stones persistent et signent. Une folie qui se traduit par la mort d’un spectateur (Meredith Hunter), imputable aux Hells Angels, et des milliers de livres et d’articles arguant du fait que le terrible incident marque la fin de l’utopie des sixties.

3 JERRY LEE LEWIS

convole avec sa cousine, mineure

  s’apprête à sillonner l’Angleterre pour sa première tournée en dehors des États-Unis, il décide de voyager avec sa femme. Lorsqu’ils posent le pied à l’aéroport d’Heathrow, un reporter demande à la jeune femme de se présenter. “ répond-elle. ” Le reporter se tourne alors vers Jerry et lui demande l’âge de la dulcinée. “”, rétorque-t-il. La presse s’empare de l’histoire, pour rapidement découvrir qu’elle n’en a que 13 et qu’elle est sa cousine. L’affaire fait le tour du monde, la tournée est en grande partie annulée, Lewis se trouvant même dans l’incapacité de décrocher d’autres engagements ou de placer de nouvelles

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