THE RESIDENTS
N DEMI-SIECLE D’EXISTENCE et d’innombrables disques dont les sorties s’étalent sur quarante-six ans depuis “Meet The Residents” en 1974, avec une pochette parodiant “Meet The Beatles” qui fit même croire à certains que les Fab Four étaient derrière le projet (spoiler: non). Les Residents sont décidément aussi mystérieux qu’uniques dans l’histoire de la pop music. Clairement avant-gardistes, leurs mantras aux voix défigurées comptent de nombreuses reprises, comme sur “The Third Reich ‘N’ Roll” qui dynamite une trentaine de classiques du rock, ou sur le très rare single “The Beatles Play The Residents And The Residents Play The Beatles” avec le titre “Beyond The Valley Of A Day In The Life”. Leur version de “(I Can’t Get No) Satisfaction” des Rolling Stones est une leçon de déconstruction rock sans équivalent et, avec leur nouveau double album “Metal, Meat & Bone”, l’histoire du vrai faux musicien Alvin Snow, les freaks de San Francisco s’attaquent au blues. Et s’offrent un invité de poids, Black Francis des Pixies, pour le single “Die, qui les a vus avancer masqués sous d’extravagants déguisements, des fameux globes oculaires aux masques de catcheurs mexicains. Directeur artistique du groupe, Homer Flynn est aussi le porte-parole des Residents dont il est — peut-être — un des membres, comme le fut — sûrement — Hardy Fox, qui être le claviériste et compositeur principal du groupe peu avant sa mort d’un cancer du cerveau en 2018. C’est donc Homer qui parle, par écran interposé, du blues des Residents et de leur discographie.
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