À sa nomination, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin lui avait fixé des objectifs précis. Six mois après, le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez dresse un premier bilan de son action.
La délinquance a-t-elle baissé ?
Oui, dans l’ensemble la délinquance a baissé sur les six derniers mois. Le niveau de délinquance structurellement élevé en région parisienne ne permet pas de parler de situation globalement positive. Mais on arrive à obtenir une tendance baissière, notamment pour les vols avec violence, même s’il reste beaucoup de travail pour accentuer ces résultats et faire diminuer les cambriolages, les violences gratuites, et notamment les violences conjugales et sexuelles.
Avez-vous imposé votre méthode ?
Pour réaliser les objectifs que, soit 230 effectifs supplémentaires tous les jours. Nous en sommes à 100 patrouilles, c’est-à-dire 300 fonctionnaires présents tous les jours dans les transports en commun. Avec le renfort de forces mobiles, on arrive à monter à 125 patrouilles jour. Nos interventions n’ont pas échappé aux habitués du Champ-de-Mars ou du Trocadéro, aux usagers des transports ou encore aux habitants de Saint-Denis, d’Aubervilliers ou de Saint-Ouen en Seine-Saint-Denis.
