eudi 20 octobre 2022, le monde entier s’émerveille devant le cliché majestueux et inquiétant réalisé par le télescope James-Webb des Piliers de la création, cette pouponnière d’étoiles située dans la Voie lactée, à 6 500 années-lumière de la Terre, au cœur de la nébuleuse de l’Aigle. Ce même jour, le lanceur spatial Falcon 9 s’élevait dans le ciel depuis le site de lancement de Cap Canaveral, en Floride. À son bord, 54 satellites Starlink constituaient la flotte de la 48mission de SpaceX pour déployer un internet à très haut débit., annonçait sur Twitter Elon Musk après la réussite de la mission. Sa société astronautique compte désormais 3 300 satellites en orbite basse, à 550 km de la Terre. Une armée de “moucherons spatiaux” de 260 g dont personne, après les premiers lancements en 2009, n’avait pressenti l’impact sur les observations astronomiques., explique Éric Lagadec, astrophysicien à l’observatoire de la Côte d’Azur. En effet, sur les photographies, les étoiles côtoient une ligne blanche sans fin ; à l’œil nu, c’est un chapelet de spots lumineux qui fend le ciel en quelques secondes., poursuit l’astrophysicien. C’est le cas des télescopes à grand champ et des relevés automatisés pour). Les observations du futur télescope Vera-C.-Rubin, en cours de construction au nord du Chili, risquent, elles aussi, d’être affectées :
