Et si la qualité de nos nuits prédisait le moment de notre mort? C’est la découverte étonnante – inquiétante, jugeront certains – des spécialistes du centre du sommeil de l’université Stanford aux Etats-Unis. En fournissant à un algorithme d’intelligence artificielle les enregistrements nocturnes de 12 000 sujets, ces scientifiques ont d’abord déterminé les caractéristiques d’une nuit normale à un âge donné. Puis ils ont comparé « l’âge de sommeil » de différents individus par rapport à cette norme: « On a vu que ceux dont les nuits ressemblent à celles de personnes plus âgées ont tendance à mourir prématurément », résume Emmanuel Mignot, le Français à l’origine de ces travaux (voir page 30).
Difficile de trouver meilleure illustration de l’importance de notre sommeil. Celui-ci, pourtant, a rarement été aussi