ANDREAS KAPPELER
CNRS Éditions, 230 p., 22 €
Historien suisse, l’auteur est réputé pour ses travaux sur les nationalités qui se partagent le territoire de l’ancien Empire siècle, c’est-àdire la période soviétique et l’indépendance depuis 1991. Pour l’auteur, la prudence universitaire est toujours de mise. Néanmoins, deux faits lui apparaissent inéluctables : l’Ukraine a tourné le dos au grand frère russe et elle regarde, comme elle le fait depuis des siècles, vers l’Europe. Mais le grand frère refuse d’abandonner son attitude paternaliste et ne reconnaît pas l’ex-cadet comme un être égal et à part entière. Si vous n’avez qu’un livre à lire sur les racines du conflit qui ravage l’Est européen, c’est bien celui-là.