Envoyé spécial
Fontaine-le-Comte (Vienne)
Dur comme fer, il garantit des résultats sonnants et trébuchants. « Ces CNR vont produire de la décision, des changements concrets et rapides avec des moyens prévus pour cela », assure Emmanuel Macron au JDD. Annoncé début juin, à quelques jours du premier tour des élections législatives, par le président réélu, le Conseil national de la refondation (CNR) – explicite référence au Conseil national de la Résistance de 1943 – devait constituer une « révolution culturelle », selon son créateur. Six mois plus tard, ce dernier s’emploie plus que jamais à le faire vivre. Et à le défendre contre de nombreuses critiques, et une forme d’indifférence.
Alors que la mise sur orbite du dispositif, le 8 septembre à Marcoussis (Essonne), avait été boycottée par les partis d’opposition et plusieurs syndicats, Emmanuel Macron dément avoir voulu outrepasser le Parlement et les corps intermédiaires. « C’est s’insurge-t-il.