Le petit émirat brille de tous ses feux pour la Coupe du monde qui voit l’équipe de France remettre son titre en jeu
Après la blessure de Benzema, Mbappé au centre de tous les espoirs
Toutes les couleurs et toutes les langues se conjuguent pour la première Coupe du monde dans un pays arabe
Yeux de biche, gloss, chevelure ondoyante, nombril apparent… les belles étrangères n’ont pas toutes compris les traditions nationales qatariennes
De notre envoyé spécial à Doha Loïc Grasset
A la vesprée, quand un zéphyr providentiel vient vous chatouiller les narines et que le mercure daigne s’affaisser sous les 30 °C, Doha, ce grand nulle part suffocant et émollient, s’anime enfin. Le peuple qatarien vient prendre l’air sur « la corniche » – en français dans le texte –, promenade de 5 kilomètres qui longe le golfe Persique. Pour être sapé comme un Qatari, l’ethnie dominante, il faut, chez ces messieurs, porter une « thobe », autrement dit une robe immaculée, et un « guthra », un foulard carré plié et ourlé d’un