Cela fait plusieurs années que Masih Alinejad s’affiche sur les réseaux sociaux, avec sa chevelure dorée, frisottée et insolente. Une signature. « Non, mieux, dit-elle avec rage, une identité confisquée par la Révolution. » Au son de sa voix, on devine que la dissidente est gonflée à bloc, survoltée, elle est au volant de sa voiture, son temps ne lui appartient plus, des années de militantisme et une ligne d’horizon qui se rapproche chaque jour davantage, on la sent plus fébrile que jamais. « Oui, je suis la femme en colère, glisse-t-elle encore depuis New York, la voix qui monte dans les aigus, je l’assume. D’autant que la victoire est proche, le courage est contagieux, c’est
L’opposante exilée que craint Téhéran
Nov 06, 2022
4 minutes
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