La biologie de synthèse va-t-elle (enfin) sauver la planète ?
a biologie de synthèse vise à reprogrammer le vivant pour lui faire produire des ressources ou matériaux dont nous avons besoin. L’idée n’est pas neuve. Elle a d’ailleurs valu, il y a soixantesept ans, le prix Nobel de physiologie ou de médecine à trois scientifiques de l’institut Pasteur, André Lwoff, Jacques Monod et François Jacob. Ils avaient découvert que nos gènes ne sont pas exprimés de manière constante, La biologie synthétique devait sauver le monde: elle sert à fabriquer de l’aome de vanille ». » Cette expression traduit bien l’immense espoir qu’avait suscité cette science… et les résultats qu’elle a réellement eus sur nos vies. A quelques exceptions près, comme l’insuline, dont la production par une bactérie au génome modifié a remplacé dans les années 1980 l’extraction de celle contenue dans le pancréas d’animaux, la déception commandait. Bien qu’ils puissent être prometteurs au stade du laboratoire, la plupart des processus de biologie synthétique échouaient car ils ne pouvaient pas être mis à l’échelle.
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